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Dette française : Villeroy de Galhau insiste sur la confiance pour soutenir la croissance

Dette française : Villeroy de Galhau insiste sur la confiance pour soutenir la croissance
  • Publishedjuin 7, 2022

Dette française : Villeroy de Galhau insiste sur la confiance pour soutenir la croissance
Publié le 29 septembre 2025 – Temps de lecture estimé : 8 min

Dans un contexte économique et politique marqué par l’incertitude, le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, a pris la parole ce lundi 29 septembre lors du 20 Heures pour évoquer la dette française et les moyens d’en réduire l’impact sur la croissance.

Selon le gouverneur, l’incertitude politique, avec un pays sans gouvernement depuis vingt jours, pèse sur les Français et les entreprises. « Les ménages épargnent davantage et consomment moins. Cela ralentit la croissance », explique-t-il. Mais il assure : « Tout ce qui ramène de la confiance augmente la croissance. S’attaquer sérieusement aux déficits n’est pas incompatible avec le maintien de l’emploi et de la croissance. »

Malgré ces inquiétudes, François Villeroy de Galhau note que la croissance française tient bon. Les prévisions pour 2025 ont même été révisées à la hausse, à 0,8 %. « Notre moral n’est pas très bon, mais le physique de l’économie tient », résume-t-il.

Le gouverneur rappelle toutefois que la dette reste un enjeu majeur : « Nous risquons d’être étouffés par une dette qui s’alourdit et coûte de plus en plus cher. » Il souligne que la France, malgré ses atouts économiques – population jeune, grandes entreprises, secteur technologique – est désormais dépassée par certains pays européens comme l’Espagne, le Portugal, la Grèce, et rattrapée par l’Italie sur le plan de la signature de crédit.

Pour François Villeroy de Galhau, la solution passe d’abord par une gestion stricte des dépenses publiques, qui représentent selon lui au moins les trois quarts du potentiel d’ajustement. Des mesures fiscales ciblées peuvent compléter cet effort, sans pénaliser les classes moyennes ni les entrepreneurs. « Il n’existe pas d’impôt miracle », insiste-t-il.

Enfin, il a rassuré les Français sur la solidité de l’euro et sur l’absence de nécessité de constituer une épargne de précaution inhabituelle. La Banque de France, en tant que premier imprimeur d’Europe, garantit la stabilité de la monnaie nationale et joue un rôle clé dans le redressement des déficits.

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